Andréa et Matéo : Guyane 2013

Nous sommes sur le départ, les valises sont prêtes, la voiture lavée, enfin ce que nous devions faire...

Des souvenirs plein la tête, des rencontres, des paysages, des couleurs, des odeurs, des fruits...

Tout ce que nous avons pu vous raconter et tout ce que l'on n'a pas eu l'occasion de vous dire : les sorties d'école à 3 sur le scooter (le parent et deux enfants, le plus petit devant et le plus grand derrière...), tous les fruits vus et goutés (ou pas car complétement inconnus), l'accueil très chaleureux des guyanais, les rangées de boites aux lettres au bord des routes, les moustiques différents selon les heures de la journée (ceux qui font mal en piquant et se font tuer et ceux qui ne font pas mal et piquent tranquillement...), les bouchons cayennais, les écoliers en uniformes, la grandeur des arbres, des fleurs, des animaux, les bidonvilles, la chaleur, la moiteur, les pêcheurs qui écoutent du reggae en fumant des joints sur le vieux-port, les cheveux qui mettent deux heures à sécher à cause du taux d'humidité dans l'air, les pluies diluviennes, le mélange des ethnies (mais pas toujours de mélange possible...),...

Et puis, il y a encore tout ce que nous n'avons pas pu voir et qui nous invite à revenir dans les années à venir pour continuer notre découverte de cette merveilleuse région.

Dernière matinée ! SNIF, SNIF !

Le matin :

On prépare les bagages puis on va à la piscine (personne ne veut partir même moi en ayant envie de retrouver mes copains et ma maison, je ne veux pas partir, mais je reviendrais) !

L'après-midi :

On termine les affaires et on s'envole vers 18h30 et on arrive à Paris vers 7h00 du matin, heure parisienne (donc environ 8h30 d'avion) !

Ah oui, je tiens à remercier mes grands-parents qui m'ont corrigés toutes mes fautes, mes copains et les copines d'Andréa de nous avoir suivi !

Dernière info : Quand on sera revenus le blog restera en ligne juste pour un souvenir Guyannais !

Matéo

Le matin, nous sommes partis très tôt au zoo de Macouria (30 mn de Cayenne).

Nous avons commencé la visite par regarder les chien-bois, sorte de petits chiens qui vivent aux bords des criques (petit cours d'eau). Nous avons continué en rentrant dans une serre, en l'air nous apercevons des amazones (sorte de perroquet) en liberté ! Et il y avait des cages au sol, avec dedans des gros serpents de Guyane (serpent arc-en-ciel, boa constrictor, anaconda géant...).

Nous sortons de la serre pour aller voir un énorme caïman noir (pour aller sous l'eau, il rabat ses paupières sur les yeux et quand il sort de l'eau, il enlève ses paupières pour voir). Nous avons continué en admirant (surtout maman), un énorme anaconda qui faisait bien 4 mètres de longueur. Nous avons eu beaucoup de chance car il était en train de se déplacer dans sa cage.

Nous avons continué par les cages aux ibis rouges (déjà vus sur le vieux-port jeudi dernier). Puis, nous allons à la rencontre des aras extrèmement bruyants (ils attendaient leur repas : des graines). En face des aras, se trouve la cage de la harpie féroce, magnifique oiseau gris de 2 mètres d'envergure.

La harpie féroce

Nous nous sommes en suite faufilés vers la cage des coqs de roches. Nous sommes déçus de ne voir qu'un oiseau marron au lieu du orange foncé en image sur tous les prospectus de la Guyane. La personne qui lui donne a mangé, à ce moment là, nous explique que le mâle orange est mort récemment et qu'il ne reste que la femmelle, qui elle, est marron.

Nous nous sommes dirigés vers les félidés, en s'enfonçant dans la savane. Le premier animal vu était un jaguar noir (ce jaguar était tout noir à cause d'un excès de mélanine. Mais en le regardant aux jumelles, nous apercevions quand même quelques petites taches). Normalement, dans la même cage, nous aurions du voir un jaguar normal, mais il était bien caché.

Nous avons ensuite regardé l'ocelot qui dormait, sous une cabane bien à l'ombre. Puis nous avons continué par l'océma (le fils stérile d'un puma et d'un ocelot!). Nous avons ensuite vu un gros puma faisant sa toilette, puis deux petits chats dormants sur dans leur cabane.

Le chat

Nous sommes ensuite allés faire un tour dans la canopée, grâce à des passerelles installées à une dizaine de mètres de hauteur. J'ai bien aimé car nous voyons un marais au dessous de nous, avec des anciennes cases pour les animaux (toutes cassées).

Une fois terminé le tour dans la canopée, nous sommes allés voir les tapirs (énormes cochons noirs pas très beaux). Les empreintes de leurs pattes enfoncées dans le sable devaient bien faire 10 cm de profondeur...

Nous avons vu des tortues géantes, les plus grandes tortues lacustres (d'eau douce) du monde.

Notre regard a été attiré par les bruits et les cris des Saïmiris se nourissant dans les arbres.

Nous avons ensuite vu au loin la cage des capucins bruns, des tamarins à pattes jaunes, des singes hurleur, du saki à face blanche et d'un singe inconnu mais qui a bien fait rire maman!

En rentrant, nous avons vu une vingtaine d'iguanes se promenant dans le parc et les différentes cages.

Un Iguane

Juste avant de partir, nous avons vu un cabiai dans l'eau (le plus gros rongeur du monde).

Le cabiai

Dans ce zoo, il n'y a que des animaux de Guyane, et souvent, ils se trouvent être les plus gros animaux du monde (ou les plus "choux")...

Une cigale

Une noix de cajoux

Nous avons passé un excellent moment.

Andréa

Aujourd'hui, nous nous sommes levés très tôt, pour prendre le bateau. Nous arrivons après 1 heure de route (bien secoués par les vagues). Nous commençons par le tour de l’île. Le tour est épuisant, le soleil tape fort dans le ciel. Mais nous avons quand même commencé le tour de l'ile. Le tour commence par la rencontre de 4 Capucins puis de 6 SAIMIRIS. Nous avons remarqué que pratiquement à chaque fois que l'on voyait un agouti  il y avait une poule ou un coq derrière lui.

Andréa

Bonjour à tous, vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre.

Le matin :

On prépare les affaires et on part pour LA MIRANDE.

Une fois arrivés, on commence le sentier du PAYPAYO.

Vers mi-chemin, on voit le terrier de la plus grosse araignée du monde, une Theraphosa Leblondi. Une fois les pattes dépliées elle fait plus de la taille d'une main adulte. Ensuite papa l'embête avec un bâton pour qu'elle sorte de son terrier. Résultat : l'araignée ne sort pas, alors on continue le sentier.

La mygale dans son terrier, on aperçoit les pattes mais elle ne voudra pas sortir...

Quelque mètres après un autre terrier de Theraphosa Leblondi. Alors on fait comme avec l'autre : on l'embête, résultat : raté. Mais on a quand même vu qu'elle avait de la force car elle attrapait le bâton entre ses pattes et le secouait de quelques centimètres.

On continue la balade (attention frayeur). On passe un petit virage maman et Andréa passent et quand c'est mon tour de aller sur le virage, j'avance puis tous d'un coup je saute en manquant de tomber sur une racine sur le côté et je crie << là un SERPENT>>, un Bothrops Atrox . Là, nous 4, on a très peur surtout parce que papa ne nous à pas encore rejoint et il dit que c'est un serpent dangereux de Guyane. OUPS ! Comment on fait pour que papa arrive à venir avec nous ? Finalement, il arrive à le contourner le serpent par le bord du chemin et vien nous rejoindre.

Le fameux serpent, vu comme cela, c'est moins effrayant ;)

C'est bon, on est passé et personne ne s'est fait mordre !

A la suite du chemin, nous voyons (non, je vois) un Paypayo et cela calme tout le monde.

L'après-midi :

On va acheter des souvenirs puis on rentre pour une bonne sieste !

Matéo !)  SNIF on part demain !

Petits compléments de Céline...

Cette balade, nous l'avons déjà faite plusieurs fois :

• sous la pluie, nous avions été obligés de rebrousser chemin au bout d'une heure

• par le sentier des cascades, magnifique

Il nous restait donc le sentier des Paypayos...

La mygale découverte par Andréa

Les restes épineux d'un coelon (certainement)

Une atelope jaunâtre

La découverte des mygales et surtout le fait de les titiller pour les voir mieux m'avaient un peu irrité, mais c'est le jeu de tous les Guyanais...

Mais le coup du serpent, sur le chemin, enroulé tranquillement sur notre passage... Là, cela a été dur.

Andréa et moi sommes passées à côté sans le voir, certainement qu'il dormait (c'est un serpent nocturne...). Nos pas ont du le réveiller et Matéo est passé à ce moment là. Le serpent a bougé quand Matéo est passé et il a sorti sa langue (le serpent est quasiment aveugle et sa langue lui sert à sentir) pour comprendre ce qu'il se passait. Du coup, Matéo a bondit en criant "SERPENT"...

Mais il fallait encore que Benoit passe. Le chemin était petit avec beaucoup de végétation autour... Benoit a gardé un calme exemplaire, a pris le serpent en photo (!), a réfléchi à la meilleure solution pour passer... Et nous a rejoint... Autant vous dire que le retour a été très long pour moi... Les petits singes aperçus dans les arbres, les oiseaux chantant ont eu du mal à me calmer et j'étais bien contente de retrouver la large piste...

Nous regardons toujours de partout en marchant, sachant qu'il peut y avoir des serpents, mais je crois qu'après 3 semaines en forêt nous nous sommes habitués et avons peut être un peu négligé certaines attentions...

En tout cas, heureusement que nous avons vu ce serpent le dernier jour de nos balades, car j'aurais été moins décontractée ssur les chemins, de nuit comme de jour...

Tout est bien qui finit bien, comme on dit dans les histoires... Mais que d'émotions...

Le matin :

On reste au calme et on prépare le reste de la journée !

L'après-midi :

On va essayer de trouver des souvenirs en même temps que de faire des courses, puis on se prépare pour une balade la nuit à FORT DIAMANT !

Le soir :

On mange et on part pour la balade d'une heure.

On a bien pris les lampes frontales ! Oui, alors ça y est on part. Quand on arrive il fait déjà nuit, alors on allume les lumières puis on s'enfonce dans les moustiques.

Une fois hors d'attente de moustique on trouve un Gecko-feuille trop mignon.

Ensuite c'est au tour des Papillons de nous dire bonjour, puis viens le tour des Coléoptère et enfin le bruit bizzard d'un animale que Benoit pense être un Oposume.

Matéo

Ce lundi fut relativement tranquille avec les mises à jour du blog et le tri des photos.
Le soir, après le colombo préparé par Fabrice, nous nous dirigeons vers le Rorota, du coté de Fort Diamant et de nuit cette fois-ci.
Si les adultes sont assez motivés, une petite fille n'apprécie que moyennement la balade nocturne dans la forêt. Mais les premiers végétaux du chemin laissent échapper un nuage de moucherons très collants (ne pas mettre les lampes sur le front !) et de moustiques qui, eux, apprécient les promeneurs nocturnes. On songe même à faire demi-tour. L'entrée dans la forêt va faire heureusement lâcher prise à cette nuée peu sympathique.
Maintenant, il s'agit d'observer quelques bestioles intéressantes : un geko-zébré-camouflé est trouvé par Fabrice, puis quelques araignées de bonne taille mais pas extrêmes non plus. Une fourmilière de fourmis Flamandes qui font autour des 3-4 cm de long et qui peuvent infliger de douloureuses piqûres. Deux scutigères qui semblent flotter au dessus du sol. Un petit oiseau endormi sur une branche basse et qui n'a pas compris pourquoi on lui mettait des lampes dans le nez.

Une cabosse de cacao

Finalement Andréa n'a pas eu autant peur que la dernière fois, et a même trouvé l'oiseau "trop chou". Au retour, le nuage de moustiques a été évité et l'on a pu voir les cabosses de cacao sur les troncs bordant la plantation. Ce qui fit le plus peur, à une maman cette fois, ce sont les chiens de la propriété voisine qui n'apprécient pas les promeneurs nocturnes.

Benoit

Le matin :
Départ pour le marché de CACAO (un petit village à 1h de voiture depuis CAYENNE), une communauté Hmong (venant du Laos) occupe ce village depuis 30 ans environ.

Vue de la route de Cacao, l'arbre rose est un bois d'ébène rose, magnifique.

On voit bien la pluie arriver

Quand on n'est arrivé, il ...pleuvait comme tous les jours. Heureusement, la pluie est à la même température que l'air !
Nous achetons des fruits et des légumes dont un fruit qui sentait l'oeuf pourri : le jacquier. (il finira jeté sur le bord de la route !)
Puis on mange dans un restaurant HMONG sur le marché!

Quelques jeunes promènent de petits oiseaux en cage et les entrainent pour des concours de chants.

les restaurants Hmongs le long du marché

L'après-midi :
On finit le marché puis on va au bord d'un petit ruisseau !

Grandes inflorescences très apréciées des oiseaux dans un jardin.

Une liane rouge en bord de chemin. Les fruits ont 3 ailettes pour leur transport par le vent.

La piste Molokoï sous le soleil de 13h.

La saison des ramboutans est à son plein.

Nid de petites guèpes sous une feuille de balisier.

Ancienne termitière perchée dans un arbre : de nouvelles plantes poussent dans la termitière à quelques mètres de hauteur.

Petit grillon noir avec liserés blancs.

Couleur latérite sur la piste Molokoï

Devant une maison de Cacao, deux 4L se couvrent de lichens noirs.

On se baigne dans la crique Molokoï puis direction le musée des insectes de CACAO. A l'intérieur, on peut découvrir des mygales en élevage et des insectes que nous avons vu lors de la chasse de nuit !
Ensuite nous assistons au nourrissage de la mamie mygale (elle avait 16 ans), c'était impressionnant!
Puis on rentre pour aller manger chez une amie du cousin de Benoit ! Nous avons gouté des spécialités guyannaises dont le gombos et le MARACUDJA  (frais et pas en jus de fruit) ! 

Ah ! Oui j'oubliais, les photos ont été rajoutées sur les jours précédents !

Matéo

Le matin:
Levés à 6h pour partir vers les îles du Salut (autrefois le bagne).
Nous espérons y trouver de beaux paysages et de beaux animaux !
Nous prenons donc un catamaran pour atteindre les îles. Quand nous prenons le bateau il pleut, donc pas de vue sur l'océan, une journée avec de la pluie s'annonce !

Une aigrette neigeuse sur le bord du canal

On est content d'aller sur les îles avec la pluie...

La mangrove au bord du canal, sous la pluie

Nous arrivons au îles du Salut après 1h de catamaran, il pleut déjà moins quand on accoste.
Ensuite chacun va sur le chemin qu'il veut. Nous 4 et le cousin Fabrice restons ensemble pour faire un petit tour de l'île.

Vue de Kourou

Vue de l'île St Joseph où les pires bagnards étaient reclus, dans de petites celules sans fenêtre avec interdiction de parler

Vue de l'île du Diable où les lépreux ont longtemps été reclus, puis Dreyfus

Sur ce tour, on a vu des saïmiris qui se chamaillaient

 Fabrice a essuyé une défaite contre un saïmiri venu lui rappeler que la distance d'approche était trop (très?) faible. Le singe lui a fait peur et une racine s'est chargée de déséquilibrer notre judoka qui, l'honneur est sauf, n'a pas chuté.

 des capucins bruns

des lézards, des agoutis et des poules.

Pour l'anecdote : les agoutis, nous en avons vu seulement 2 vers la piscine de la résidence et c'était extraordinaire de les voir. Donc le premier que l'on voit à la sortie du bateau, nous rend tout joyeux... Mais en fait, nous en voyons de partout... Ils ont envahis l'île et se disputent les noix de coco avec les poules et les coqs de l'auberge de l'île...

Un petit colibri

Un nid de Paruline jaune, avec le couple qui tournait autour

Matéo a testé ses pouvoirs sur les agoutis, qui courent plus vite que lui et les poules qui ont plus peur que lui.

Pendant ce tour nous visitons les prisons, les cachots et les chambres des bagnards. En chemin nous voyons énormément d'agoutis et de poules.
Ensuite nous déjeunons à côté d'un faisan et des agoutis, en face de nous l'ancien hôpital des bagnards. On nous a expliqué que pour y séjourner, il fallait avoir la tuberculose ou d'autres maladies très graves. Les bagnards étaient tellement mal traités que certains allaient jusqu'à se mutiler un bras ou un pied pour séjourner auprès des soeurs de l'hôpital, seul endroit au calme sur cette île, où l'on ne travaillait pas et l'on était mieux nourri.

Une bagnarde actuelle

L'hôpital des surveillants

La chapelle de l'île où les bagnards pouvaient assistés à la seule office du dimanche. A l'intérieur, un des bagnard célèbre (François Lagrange dit Flag) a peint plusieurs scènes bibliques légèrement détournées...

Après les visites et la promenade, la seule occupation semble être la baignade (commentaire de Céline : ce n'était pas la seule occupation, mais une mer en marée montante, à 25° quand il en fait au moins 30° dehors est plus que tentante!!).

La piscine le matin, à marée basse

La piscine l'après-midi

La piscine des bagnards (fabriquée par les bagnards pour quelques petits moments de détente et de lavage) est un des rares coins où l'on peut se mettre dans l'eau à l'abri des vagues et des courants. L'endroit est agréable et l'eau chaude. Nous y avons préparé des noix de coco récoltées et ouvertes sur place (il faut tout de même un couteau adapté).

l'après-midi:
On finit la visite par la maison du commandant convertie en musée du bagne du Salut.
La maison est bien placée avec plusieurs terrasses... Rien à voir avec l'enfer carcéral juste à quelques dizaines de mètres. Le soleil revient très fort et l'on prend le catamaran pour revenir à Kourou et comme il fait beau on se place tous sur le pont supérieur pour profiter de la vue sur l'océan !

C'est mieux le bateau après une journée au soleil (remarquez les joues roses de soleil!)

On quitte l'île Royale

Matéo et Benoit

Le matin :

Nous avons rendez-vous à 10h au centre amérindien de Kalawachi pour que je suive un atelier de vannerie traditionnelle avec Andréa. Le responsable de l'atelier m'a dit pour la réservation, que cela durait 2-3mn... Je me pose des questions sur cet atelier, mais nous essayons.

Nous arrivons un peu en avance mais les palmes de Wassaï (un palmier) sont prêtes et nous attendent.

Nous commençons donc à tresser deux palmes pour faire un sac à dos! Il nous faudra quand même une trentaine de minutes pour réussir ce sac, mais c'est intéressant.

Pas mal quand même comme sac. Faits avec des palmes plus grandes et doublées, il peut contenir 80 kg

Je suis malgré tout déçue de ne pas avoir un atelier plus long et plus précis sur la vannerie de panier. Le responsable de l'atelier me dira que sa communauté ne tisse pas les paniers, c'est une autre communauté qui le fait...

Nous discutons un peu avec lui, je suis curieuse de connaitre leur culture mais je suis vite déçue par le côté marchand de leur centre : tout est payant et les responsables nous le font bien comprendre... Il faudra me tourner vers d'autres ateliers pour avoir d'autres apprentissages...

Céline

On va au marché de KOUROU  ! Et on voit que papa est bien malade ! Puis on va dans un restaurant pour manger des plats de GUYANE ; nous mangeons du poisson et des cerises (qui sont en fait du piment), maman croque un petit bout  (elle savait que c'était du piment) pour goûter les cerises d'ici et se brûle la langue, vite un verre d'eau !

L'après-midi :

On va à la montagne des Singes pour faire la balade que nous avions faite de nuit, nous passons sur un sentier BOTANIQUE qui est fait par des enfants de CM2. Au-début de la balade il y a écrit  "respecter ce lieu fait par des enfants de CM2"  et quand on fait le sentier les panneaux indicateurs sont tous cassés ! OUPS ! OUPS !

Un zoignon sauvage (inflorescence)

une feuille dentelle, une chenille a mangé toute les parties tendres de la feuille il ne reste que les nervures

des petits champignons

Le soir :

On va voir le médecin (l'oncle d'Alain, merci pour les coordonnées données au cas où avant de partir...) pour papa et médoc pendant le séjour pour soigner une bronchite sûrement couvée en métropole avant de partir!